
Le chef de l’État s’est exprimé en ce sens le lundi 27 février depuis Genève, en Suisse, à l’occasion de la 52e session du conseil des droits de l’homme des Nations Unies.
Au cours d’une conférence de presse tenue ce mardi 28 février sur le processus électoral, Dénis Kadima a jugé logique la déclaration du président Tshisekedi selon laquelle la persistance de la guerre à l’Est peut hypothéquer le processus électoral.
« Les élections sont très frileuses de l’insécurité. Si aujourd’hui, j’ai ma carte et qu’il y a des coups de feu quelque part, nous devons nous y rendre, et du coup, quand les gens ne se rendent pas aux lieux de vote, les élections sont hypothéquées. Donc, je pense que ce qu’il a dit, dans mon entendement, c’est logique », a déclaré le président de la CENI.
Par ailleurs le président Dénis Kadima est resté positif quant à la détermination de la centrale électorale d’organiser les élections dans le délai constitutionnel.
Pendant ce temps, la CENI poursuit l’opération d’identification et enrôlement des électeurs dans les aires opérationnelles 2 et 3.